Last night

« Dans un univers de voleurs, le seul péché définitif est la stupidité. »

LAST NIGHT.
Votre dernière nuit de calme.

Londres, c'est le rêve. Vous pensez chaque jour au ciel grisatre ainsi qu'à ces magasins qui s'empilent les uns sur les autres. Vous regardez autour de vous, poussant un soupir dérisoire mais tellement vivant. Parce que vivre, vous connaissez. Le matin, vous vous réveillez avec un sourire éblouissant, vous ne montrez aucuns signe de fénéantise. Vous êtes joyeux, festif. La vie vous ouvre grand les bras. Aucun ennuis. Rien. Les années défilent rapidement, vous ne les sentez pas passer. Londres, c'est toujours le rêve. Pourtant, dans chaque ville, on peut y trouver son lot d'ennuis. La lassitude ne tardera pas à vous éprendre, d'ailleurs, vous voilà abatus sur votre vieille chaise en bois, sale et poussiéreuse. Vous n'y pensez pas, vous vous dites « demain, on s'occupera » ou bien « demain sera un autre jour » ce qui est stupide étant donné que ce sera bel et bien une nouvelle journée. Cependant, vous attendez, sans cesse, dans l'espoir de voir arriver un miracle. LE MIRACLE. Il était là, sous vos yeux.

« Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied !
C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dob, coke, craque, vis, joints, shit, schout, snif, pète, gandja, marijuana, cannabis, beu, peyonne, buvard, acide, LSD, extasy... Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouse, masturbation, tantrisme, kama-sutra, evade thaïlandaise. Mieux que le nutella, beurre de cacahuète, milk shake, mayonnaise. Mieux que les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Bebettes Show, la femme de Nino, mieux que le déhanché des moupins, Marilyn, la stroumphette, Lara Croft, Naomi Campbell, le grain de beauté de Cindy Crawford, mieux que la face cachée de la baie d'Along, & celui d'Hendriks. Mieux que le premier pas d'Amstrong sur la lune, le space mountain, la ote du père noël, la fortune de Bill Gates, les NDE, la résurrection de Lazare, les transes du Dallai Lamas, toutes les picouses de testostérone de Shwarzi, que le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Wood-Stock & les rêves party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de SAM de Rambo, Morrison & Mandela, Castaméren. Mieux que la liberté,
MIEUX QUE LA VIE... »

... Night.
Autrement dit, le Voleur Fantôme. Tout le monde en parle, les médias, les adolescents, vous et vos amis, la presse ; les vieux ont même abandonés leurs parties de scrables pour se concentrer aux aventures du légendaire homme vêtu de noir. Personne n'a jamais vu son visage. Le peu d'information le concernant est que, une fois par semaine, il vole un objet. N'importe lequel. Dans n'importe quelle maison, château, palace, musé, etc. Son objectif peut être énorme, avec une valeur inestimable, comme petit, et qui ne coute pas plus de deux livres (monnaie anglaise). Vous ne vivez plus que pour une chose : le démasquer, ou peut-être l'encourager, vous ne savez pas vraiment où vous en êtes, ou peut-être vous décideriez vous à choisir votre clan. Night agit seul, toujours seul. Mais au fur et à mesure que les médias avancent, beaucoup l'ont imités. Beaucoup ont enfilé son costume, ou en ont utilisé un autre, et ont voulus reproduire ce schéma plus que jouisif. Beaucoup se sont fait prendre, beaucoup continus encore. Pourtant, il reste seul, ne cherchant pas à retrouver ses « fans » qui l'entoure. C'est comme un cercle vicieux. Londres rayonne, et vous, vous avez choisit votre clan. Rares sont les personnes indiférente à une telle affaire. Et vous vous hattez à chaque fois qu'il s'annonce, faisant les quatre coins de la ville. Vous avez plus voyagé en deux mois qu'en deux ans.

Cain, un jeune adolescent comme les autres, mais qui s'envole chaque nuit. Personne s'en doute. Juliet, sa petite amie, hait ce voleur imprudent qui ne cesse de répendre le chaos sur sa ville ; si elle savait que, derrière le visage de la personne qu'elle aime plus que tout se cachait Night, comment réagirait-elle ? Et Winter, qui, même étant Lycéenne, parcours la ville dans l'espoir de démasquer son propre frère ? Le jeune homme est dans une impasse. Seul lui connait les raisons de ses escapades, mais malgré les pertes qu'il pourrait empilés à son arrestation, il ne cesse son rôle.

Vous qui avez peut-être des pistes. Ou vous, qui vous prélassez, attendant la prochaine nuit. Ou même vous, qui le photographiez sans cesse. Et j'en passe. Vous avez peut-être le destin de cette ville entre vos mains. Choissisez votre camp, et contre attaquez.

Mais n'oubliez pas que ...
« Autrefois, quand on était las et dégoûté du monde, on entrait au couvent ; et lorsqu'on avait du bon sens, on y restait. Aujourd'hui, quand on est las et dégoûté du monde, on entre dans la révolution, et lorsqu'on est intelligent, on en sort. »

Londres, c'est – encore plus – proche de l'utopie.


« Maman, y’a quoi au petit dej’ ? »
« Un vol de Night, encore. »
« JUREEES ! Montre ! Montre ! »

London Times.
C’est presque une habitude. Cette semaine encore, Night frappe une nouvelle fois ! Volant cette fois ci un tableau de Picasso ! Une fois n’est pas coutume, la police n’a rien put trouver comme indice. La jeune Winter Hepburn, bien que douée, semble flancher sur cette enquête. Le voleur, devenu presque une icône, un super héro, pour la ville, semble se moquer de la justice. Le procédé reste le même : il prévient la police de son prochain coup, arrive toujours à l’heure indiquée sur la carte, et même en se faisant photographier, parvient à voler la célèbre pièce ! Une chose est sûre : sa collection est impressionnante. Cela fait deux ans qu’il vole tout. Objet de valeur ou pas. Deux ans que le montant de ses méfaits est estimé à près de deux millions de livres ! De nombreuse fois immité, jamais égalé, Night survit, faisant de Londres une capitale attrayante ! Nombreux sont les touristes venus de tout le monde pour voir, de près ou de loin le grand Night….

L’adolescente cessa sa lecture, découpa le morceau de journal. C’était une nouvelle pièce pour sa collection. Comme de nombreuses personnes, elle était « fan » de Night